Le Haut-Livradois, terroir de cueillette en moyenne montagne auvergnate

Producteurs artisanaux dans le Puy-de-Dôme

C’est un territoir  où les traditions paysannes sont encore très ancrées et le patrimoine bâti conservé.

La cueillette est une tradition du Haut-Livradois qui a généré une économie secondaire importante surtout après la seconde guerre. : mousse des pins, narcisse, arnica, pensée, fleurs de genet, champignons, myrtilles, … et gentiane depuis toujours. Nous souhaitons y contribuer de nouveau. C’est pourquoi nous sommes aussi cueilleurs à la coopérative SICARAPPAM.  

En lien avec le caractère sobre du bâti, la richesse des milieux naturels, le caractère préservé de la région, nous veillons à l’intégration de nos cultures en totale harmonie avec l’environnement local.

Nous cueillons des plantes médicinales abondantes dans ces milieux, et de qualité comme la reine des prés, le saule marsault, le framboisier, la ronce des bois, la bruyère, le fenouil des Alpes, la pensée sauvage et bien sûr, l’arnica et la gentiane.

Dans nos cultures, toutes en plein air, nous mettons l’accent sur l’adaptation de nos productions au climat rude de moyenne montagne, avec un maximum de biodiversité…

L’ancrage dans la nature, nos racine à tous.

Sensibles a la nature vivante du terrain et à la vibration des éléments, pierre de granit, eau, vent, neige, brouillard, lumière, soleil, faune sauvage, arbres, nous agissons en accord avec l’esprit de notre mère la terre, qui nous offre ses bienfaits et sa générosité.

 En mai 2021 nous avons construit un espace celtique au fond de notre terrain avec les pierres du lieu, pour faire résonner la spiritualité du lieu.

C’est pourquoi nous avons plusieurs gammes de produits qui correspondent  aux richesses de la nature, et aux déités spécifiques :

FLORE

pour les plantes médicinales

HORTULUS

pour les produits du potager

FONGILIUS

pour les champignons sauvages

POMONE ET VERTUMNE

pour les gourmandises du verger

GALLINA

pour les oeufs

Le chemin qui nous a mené a la petite ferme sur le plateau.

Pour moi, Benoît, c’est depuis toujours la passion des plantes et de l’immersion dans la nature, sans compter. Je suis botaniste amateur, curieux de comprendre l’environnement qui m’entoure et agir en équilibre dans les jardins que j’ai créés et entretenus. J’ai acquis le sens du travail et de la ténacité, ancré dans mes racines paysannes d’Île-de-France.  Polyvalent dans les différents métiers de la filière verte, j’ai eu une bonne expérience de transmission comme animateur de jardin partagé axé sur l’écocitoyenneté. L’intérêt pour l’ethnobotanique, conjuguée au sens du vivant, m’a naturellement conduit vers la pratique de l’herboristerie.

Jef, lui, a sillonné des bibliothèques et des librairies des États-Unis, en quête de compréhension de l’histoire, de la religion, les sociétés humaines pendant 20 ans. Il a pratiqué le commerce, la recherche, les études pour arriver en France et s’intégrer à une nouvelle culture à partager il y a quinze ans.

À St Eloy, nous avons fait le pari d’une production agricole qui s’appuie sur les productions traditionnelles locales, la polyculture-élevage, les techniques de permaculture et une biodiversité nécessaire à l’ensemble. 

Nous désirons vivre « à l’ancienne » dans notre habitation et partager cet esprit.

Le terrain a été aménagé en agroforesterie pour optimiser les interactions entre les différentes productions.

Toute notre production est issue d’un verger agroforestier dans lequel cohabitent arbres et arbustes fruitiers, Plantes médicinales, vivaces et annuelles, légumes et poules pondeuses. Nous veillons à l’intégration de ces cultures en harmonie avec le paysage local et mettons l’accent sur l’adaptation de nos productions au climat rude de moyenne montagne. 

Paysan herboriste, qu’est-ce que c’est ?

La phytothérapie a un regain d’intérêt depuis plus de 20 ans, bien que la littérature à ce sujet existe depuis toujours à travers les écrits d’ethnobotanique, et les références des médecins grecs, arabes, médiévaux, Dr Cazin, Dr Leclerc, Dr Valnet, et autre stars, Rika Zarai, Maurice Mességué.

Malgré toute cette connaissance à portée de main, la loi qui prohibe le métier de l’herboriste, ne nous autorise à la vente qu’une centaine de plantes médicinales.

Dans la notion du soin naturel, toutes les plantes médicinales locales méritent d’être connues et utilisées, au-delà de la règlementation, qui protège les firmes pharmaceutiques et leurs intérêts privatifs.

Le paysan herboriste récolte dans ses cultures ou dans la nature les plantes médicinales, conseille sur leur utilisation et les commercialise, dans une démarche vertueuse de soin naturel et accessible a tous.

Dans ce cadre, nous vous proposons plus de 200 plantes médicinales différentes, dont des champignons médicinaux, dans la lignée de la tradition herboriste.

Paysan confiseur, qu’est-ce que c’est ?

En France, il y a beaucoup de confiseries artisanales dans nos régions, qui valorisent des spécialités locales telles pâtes de fruits, fruits confits, confitures, bonbons, sirops, etc. Ce sont des petites structures industrielles qui utilisent des additifs, colorants et du glucose pour les réaliser et qui achètent leurs fruits aux gros producteurs. Ils travaillent souvent sur un emballage élaboré et rétro pour  vendre.

Un paysan confiseur, par contre, est un producteur de fruits et de plantes qui réalise des confiseries de fruits à partir de sa production, et qui les vend localement en direct, en valorisant son caractère fermier. Contrairement à la confiserie artisanale, il n’utilise pas de conservateur, ni de colorant.

Nous utilisons la technique du bain continu, comme à la Renaissance : cuisson au sirop de sucre bio pendant une semaine, avec plusieurs kilos de fruits, préparés et blanchis préalablement, dans un gros chaudron de cuivre. Une fois les fruits égouttés et séchés, nous utilisons le jus de confisage comme sirop à diluer.

Nous obtenons ainsi des fruits confits, concentrés en goût, avec une sensation de sucré moins prégnante que ceux du commerce.